16 Décembre 2014
Ce soir, en rentrant d'une journée terriblement déprimante, Cortisol s'étant disputé avec son épouse, il n'a absolument pas réagi (contrairement à son habitude) quand j'ai passé la journée à écouter des chansons tristes, chansons contribuant à entretenir notre état léthargique et dépressif. Le summum du pathétique ayant été atteint quand j'ai commencé à chanter et que j'ai repassé en boucle la même chanson pendant toute l'après-midi sans obtenir la moindre réaction de cortisol. Même lorsque, entre midi et deux, j'ai embarqué la moitié du rayon de guirlandes de Noël avec un petit chariot à roulettes (oui je sais je ne suis pas adroite avec tout ce qui comporte des roulettes) je n'ai pas réussi à le faire rire.
Bref ce soir, je me suis attelée à la tâche très technique qui consiste à changer la lunette des toilettes (oui c'est très technique car visser la *utain de vis avec la *utain de molette qui bloque contre le socle sans s’énerver c'est technique !).
Car figurez vous que cette nuit après avoir rêvé du directeur de l'école des enfants, directeur qui ressemble à une asperge hollandaise (parfois je ne me comprends vraiment pas), j'ai cassé la lunette des toilettes en m’asseyant dessus. Mon mari m'a alors aimablement fait remarquer que j'étais la celle de cette maison à réussir cet exploit. Je tiens quand même à préciser que si je devais boxer je serais plutôt dans la catégorie poids plume. Donc pendant que j'étais en train de m'escrimer sur cette *utain de lunette, un de mes fils courait avec l'ancienne lunette autour du cou (heureusement j'ai eu la présence d’esprit de la nettoyer avant de l'enlever) pendant que l'autre lui lançait des confettis de polystyrène ! Comme vous pouvez le noter sur la photo jointe, j'ai choisi une lunette avec un texte prémonitoire car comme chacun sait les billes de polystyrène c'est très faciles à nettoyer entre les lattes de parquet.
Je suis vraiment au bout du rouleau...